Depuis toutes ces années, je parcours
différents mondes dont l'enseignement.
J'enseigne la gestion d'équipes de projets
à travers de la facilitation qui va réguler les relations inter-personnes pour
mieux travailler ensemble.
Et pour en arriver à la
facilitation d'équipes projets, je suis passé par différents modèles :
Le cours-cul-sur-chaise
:
| J'ai connu les
étudiant.es en cours-le-cul-sur-une-chaise avec leurs diaporamas,
leurs exercices et leurs heures d'enseignement.
En tant qu'enseignant, ce modèle de
cours m'a toujours paru poser une barrière entre les étudiant.es et moi-même.
Cette barrière empêche la transmission
de certaines subtilités dans l'apprentissage de la gestion des équipes au sein
des projets.
Or ces subtilités sont
ces signaux faibles que la/le responsable du projet devra détecter pour éviter,
par effet tsunami, une tempête managériale si rien n'est fait à temps.
Puis :
Le cours-jeu
:
Pour un enseignement avec plus de
réciprocité, plus d'égal à égal, moins vertical et plus horizontal, moins le sachant
versus l'élève, également, pour décoller les personnes de leurs chaises, j'ai
vite mis en place des jeux dont le fameux « 6ième modèle
Meccano » dont certaines personnes se souviennent :)
|
Cette configuration
horizontale en théorie-pratique par le jeu approche les conditions réelles des
métiers enseignés.
Enfin :
Le cours-bac-à-sable
:
|
Le cours « bac à
sable » permet d'être au plus proche des conditions réelles des métiers
enseignés ❗
Pour décrire ce genre de cours,
repensez à quand vous étiez enfants, vous avez sûrement joué dans un bac à
sable.
Souvenez-vous de ces moments où
vous construisiez votre plus beau château de sable.
Le temps ne semblait plus exister.
Vous étiez dans le flux / flow, et à moins d'un sacré goûter,
là aussi, vous restiez concentré sur votre projet de sable.
À travers vos yeux
pétillants, votre passion attirait d'autres enfants.
Ensemble, motivés et sans stress,
le château de sable se voyait bonifié de fonctionnalités impossibles lorsque
vous étiez seul.e.
Parfois, sur certains désaccords,
il y avait bien des coups de pelle. Heureusement en plastique ;)
Également, sur les
bancs en bordure du bac à sable, vos proches n'étaient pas loin pour vous
aider, veiller à la coconstruction et à vous mettre d'accord
:)
En fin de
journée, vous étiez content de ces moments avec vos camarades et du temps passé
avec eux pour créer le plus beau château au monde.
Déjà, vous étiez pressé d'être
demain pour revivre une telle journée.
|
Tout ce déroulé « bac à sable » digne d'un conte avec ses fées, ses
magiciens et son château est transposable pour transmettre des enseignements ❗
Ainsi, depuis quelques années,
l’enseignement « bac à sable » revient en force par la réalisation de
projets :
1. Le projet est la réalisation du château.
2. La/le responsable du projet avec son équipe sont les enfants.
3. Les enseignants, qui régulent le travail d'équipe, sont les proches des
enfants. Sachant que le seul lien de filiation est d'être tous des humains
;)
Évidemment, dans chaque projet, les
étudiant.es ne sont plus dans l'enfance, mais il est probable, que ce soient
leurs enfants intérieurs qui pilotent leurs adultes. Heu ❗
Suis-je
clair :)
Sinon, en tant que facilitateur
d'équipes projets, je n'ai pas été encore assis sur un banc :)
Au-delà de la boutade :
|
Je
vais m'attacher aux relations humaines pour que les élèves s'alignent à mieux
travailler ensemble en coconstruisant grâce à leur intelligence émotionnelle et
collective.
|
Pour construire en
commun, pour donc coconstruire, mon rôle de Facilitateur d’Équipes Projets va
principalement proposer des clés de savoir-être au service des savoir-faire des
étudiant.es.
Le déclencheur pour
venir me consulter est un besoin impactant l'avancement du projet.
Allons plus en détail, hop
:
Pourquoi me rencontrer
❓
- Pour assister à la résolution de problèmes
inter-personnes.
- Pour aider les personnes à se comprendre.
- Pour rassurer en donnant des clés de sécurité.
- Pour protéger lors d'une crise dans les
relations humaines et accompagner sa résolution.
- Pour de la régulation inter-personnes et/ou de
la médiation.
- Pour obtenir une vision de recul, un avis, un
bilan ou vérifier une situation.
-
Pour contribuer au lancement, au suivi et à la
fin de projet.
- Pour apporter des réflexes, des outils et des
processus en gestion de projets, d'équipes et des personnes concernées.
- Pour épauler les personnes à sortir de leurs
pensées obsédantes et/ou des émotions douloureuses.
- Pour explorer l'après école.
- Pour de l'idéation (cf. brainstorming).
- Pour du réseau de contacts.
- Pour juste prendre un moment et échanger.
Lors de rencontres, voici des exemples de
thèmes abordés :
En rendez-vous, mon
écoute est particulièrement attentive.
Il n'y a pas d'ordre dans ce listage :
- « C'est quoi le rôle de responsable de
projet ? ».
- « J'ai peur de faire des erreurs dans
la gestion de mon équipe et de couler le projet. Les membres ne vont pas être
contents, je suis inquiet ».
- « Ras le bol de mon collègue, il
n'écoute pas et en plus il n'est jamais là... Je pète les plombs ! ».
- « On est au début de l'année
universitaire, je me suis dit qu'il serait bien que l'on se voit pour les
bonnes pratiques managériales ».
- « Je me demande si je ne suis pas mal
organisé dans mon travail pourtant je bosse comme un dingue et l'école ne voit
rien, mes ami.es, pareil... ».
- « Pour payer mes études, je travaille
la nuit. Le jour, je suis en cours et mes parents me font des réflexions car je
n'ai pas de super notes. Je suis dégouté [Pleurs]... ».
- « À la précédente soutenance, le jury
nous a reproché notre manque de transparence sur notre management. On ne
comprend pas ce qu'il faut faire ? ».
- « Je viens d’arriver sur ce campus, je
ne comprends rien ».
- « Je veux changer d'école car je pense
que j'en ai fait le tour et mes parents veulent pourtant que je continue.
Comment leur expliquer ? Qu'est-ce que tu en penses ? ».
- « Je suis fatigué.e, je suis usé.e, je
vais partir ».
- « Je veux prendre rendez-vous avec toi
car j'ai un gros pépin perso, j'aimerais en parler, c'est la pédagogie qui m'a
conseillé de venir te voir. ».
- « Je suis en colère vis-à-vis de
l'école, on n'est pas écouté même si je sais qu'iels font le maximum... ».
- « Il me fait la gueule là, je ne
comprends pas ».
- « Je doute de mon rôle de responsable
de projet ».
- « C'est la pédagogie qui nous envoie
pour faire un bilan du projet pour une passation. Elle sera destinée à l'équipe
de l'année prochaine ».
- « À la soutenance, certains jurys
étaient sur leur téléphone, inadmissible ! Et en plus, ils font des remarques
déplacées ! ».
- « [Pleurs] Je n'en peux plus,
je suis fatigué.e. On y n'arrivera pas à terminer le projet, je dors même plus
et il reste tellement de trucs à faire ! ».
- « Iel travaille jamais, iel n'est
jamais là, que peut-on faire ? ».
- « Le projet est top avec une
éventualité d'aller plus loin après cette fin d'année. Je bosse dur mais les
autres sont désintéressés, iels font le minimum. Comment je peux les motiver
? ».
- « J'ai 23 ans, je bois beaucoup et mes
parents ne sont pas au courant. Mon équipe s'en est aperçu et c'est la
pédagogie qui m'envoie ».
- « On m'a parlé que tu avais une grosse
doc sur des outils de gestion de projets/équipes et des exemples, des fiches ? [Oui
: synthétique et graphique] ».
- « Je ne comprends pas l'attitude de mes
collègues... ».
- « Iel ne communique pas. Ses parents
sont désemparés suite à ses troubles. Ils nous demandent de la/le suivre pour
l'aider à s'intégrer ». « [Quelques mois plus tard]
Iel a terminé l'année en ayant participé au projet et prend son traitement. Le
sourire lui est revenu, iel va mieux :) ».
- « On nous met une pression dans ce
monde ! Pour un stage, on nous demande d'avoir 10 ans d'expérience alors que
j'ai 20 ans et alors que je n'ai pas terminé mes études... N'importe
quoi... ».
- « Je viens juste comme ça, tout roule,
je suis content.e. Merci de ton soutien toute cette année ».
- « Iel me parle mal ou m'ignore ».
- « Je n'étais pas en cours... Mon Père est
violent avec ma Mère et je protège ma sœur ».
- « Mon responsable de projet est
autoritaire. Avec le reste de l'équipe, on n'en peut plus ».
- « J'étais absent régulièrement pour
veiller la nuit mon Père en fin de vie. J'avais besoin de dormir le jour. Depuis
son décès, je n'arrive plus à dormir et à travailler... ».
- « C'est bientôt la soutenance,
j'aimerais t'en parler pour que je la prépare au mieux ».
- « J'ai adoré manager, je veux en faire
un métier. As-tu quelques conseils ? ».
- « Iels ont manqué se bagarrer. On veut
que tu les rencontres pour comprendre... ».
- « On m'a dit que je pouvais venir
autant de fois que je le souhaite. Puis-je venir à chacun de tes passages à
l'école pour échanger sur mon futur ? [Oui !] ».
- « J'ai mal au ventre quand je viens sur
le campus. Je veux changer de projet, de groupe ».
- « L'année prochaine, je veux gérer un
incubateur avec une foule de projets. Cette année, j'ai trop aimé gérer une
équipe ! ».
- Etc.
Au premier abord,
certains de ces exemples semblent éloignés du travail d'équipe, de la gestion
d'un projet.
Et pourtant ❗
Et pourtant ❗
Si un projet
dysfonctionne, la cause proposable est que certaines personnes du projet soient
dans un mal-être.
Qui éprouve le besoin de me consulter
❓
- Essentiellement un.e étudiant.e seul.e ou avec
d'autres élèves.
- Enseignants, responsables pédagogiques,
intervenants, etc.
Qu'est-ce que je vous propose ❓
- Une rencontre sous forme de rendez-vous de 40mn
à 1h30.
- Une rencontre d'un ou de plusieurs rendez-vous.
- Un cadre sécurisé, confidentiel pour une parole
libre, sans tabou, en confiance et sans jugement.
- Une oreille exercée à l’Écoute Active.
- Un moment de recul pour comprendre par audit et
idéation.
- Une cartographie de la séance sous forme d'une
carte mentale qui pose le besoin de l'étudiant.e et propose une solution
coconstruite à tester.
- Des outils de Gestion de Projets, d’Équipes et
issus des Thérapies Comportementales, Cognitives et Émotionnelles.
- Si possible, un brin d'humour dans tout ce
sérieux :)
|
Comme un projet est
géré par des Êtres Humains, il se peut que j'utilise de la facilitation
personnelle pour flexibiliser les frustrations personnelles.
Pourquoi j'utilise la carte mentale
❓
La carte mentale
interpelle par sa forme neuronale avec du texte et du graphisme :
Vue artistique.
Par cette forme au service du fond, en
fin de rendez-vous, généralement l’élève prend en photo la carte.
La carte est comme un carnet de bord
par son mix entre le compte-rendu et le plan d'actions.
Par conséquent, de rencontre en
rencontre, de carte en carte, ces cartographies permettent de suivre
l'évolution de la réponse à la demande initiale de l'étudiant.e.
Voulez-vous aller au-delà de cet article
❓
Contactez-moi à ce courriel : facilitateur.equipe.projet@eveillenvol.com
À votre écoute, Emmanuel
RÉGIS. Certifié « Praticien des
Thérapies Cognitives et Comportementales 3ème vague (TCC3V) ». Gestionnaire de projets et médiateur.
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